Archives 2007

  • Le rôle des initiatives autonomes face au développement culturel en Afrique
  • Le prix d’un café Place Saint Marc à Venise
  • Développement durable et diversité culturelle : couple harmonieux ou orageux ?
  • La diversité culturelle, les espaces publics et la médiation
  • Les méthodologies innovantes en oeuvre dans les formations à la coopération culturelle européenne
  • Vers une citoyenneté européenne : le dilemme culturel de l’école
  • Nouvelles citoyennetés
  • ARTEMIS, « Etude exploratoire concernant l’accès de femmes à des fonctions de gestion et de décision dans le secteur culturel » : 
    Méthodologie et hypothèses de travail
  • Les projets culturels bruxellois face au Fonds Social Européen
  • Industries culturelles, coopération au développement et formation
  • Formation à la gestion de projets de coopération culturelle – Méthodologies innovatrices et outils pédagogiques 
    Le Diplôme Européen, une étude de cas
  • Europe interactive – Culture : une clé pour un développement créatif de l’Europe
  • Un cadre global d’action pour le développement d’une politique culturelle transfrontalière
  • Vers des outils de concertation continue sur les politiques culturelles eurorégionales
  • La culture en tant que ressource de développement urbain

LE RÔLE DES INITIATIVES AUTONOMES FACE AU DÉVELOPPEMENT CULTUREL EN AFRIQUE
par Frédéric Jacquemin

Au cours de ces dernières décennies, un nombre considérable de textes officiels, chartes, recommandations et déclarations en tout genre ont vu le jour dans le cadre des politiques culturelles des pays en voie de développement. Ces multiples exhortations à la prise en compte du facteur culturel – dans toutes ses formes – dans les efforts conjoints pour donner aux pays du Sud leur place sur la scène mondiale de la culture et du développement – semblent toutefois avoir produit peu d’effets concrets. (…)

LE PRIX D’UN CAFÉ PLACE SAINT MARC À VENISE
par Frédéric Jacquemin

Le caractère particulièrement hybride de ce qu’on appelle les industries culturelles n’est pas neutre dans la difficulté éprouvée actuellement par les chercheurs, les acteurs du marché créatif et les pouvoirs publics à s’accorder sur une définition consensuelle de ce que pourrait être cet ensemble d’activités complexes. (…)

DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DIVERSITÉ CULTURELLE : COUPLE HARMONIEUX OU ORAGEUX ?
par Milena Dragicevic Sesic et Ljiljana Simic Deru

Le rôle des arts et de la culture au sein du développement local et régional des territoires a été négligé à la fois dans la théorie et la pratique du développement durable. Cependant, en considérant les pratiques culturelles comme le noyau de création d’une « communauté », nous souhaitons vérifier si la contribution des arts et des projets culturels joue un rôle important pour l’établissement de relations durables de qualité entre les différents groupes qui composent une population. Cette étude interroge la capacité de projets interculturels à construire des expériences communes aux populations d’un territoire et à contribuer au développement du capital social et culturel devant garantir l’aspect durable et la qualité du développement. (…)

LA DIVERSITÉ CULTURELLE, LES ESPACES PUBLICS ET LA MÉDIATION
par Milena Dragicevic Sesic, Ljiljana Simic Deru, Jean-Pierre Deru

Les processus de développement territorial ont privilégié le développement économique basé sur les investissements et initiatives privés au détriment des infrastructures publiques. C’est dans l’immédiat après-guerre et jusque dans les années 60 que les pouvoirs publics ont stimulé la construction d’infrastructures publiques, culturelles ou autres (maison de la culture, équipements intégrés, centres d’arts, etc.) de façon décentralisée. Désormais les investissements majeurs en matière d’équipement culturel concernent des espaces de prestige ou liés à la mémoire nationale (Musée juif, Berlin) ou à des politiques nationales de représentation (Musée du Quai Branly). (…)

LES MÉTHODOLOGIES INNOVANTES EN OEUVRE DANS LES FORMATIONS À LA COOPÉRATION CULTURELLE EUROPÉENNE
par Milena Dragicevic Sesic

La Fondation Hicter a entrepris d’analyser le secteur européen de la formation à la gestion de projets de coopération. Pour ce faire, elle a demandé à Milena Dragicevic Sesic d’étudier un nombre conséquent de programmes de formation actifs dans le secteur et a interviewé une douzaine de responsables de programmes mettant en œuvre des méthodologies innovantes. Cette analyse reprend quelques-uns des résultats de sa recherche. (…)

VERS UNE CITOYENNETÉ EUROPÉENNE : LE DILEMME CULTUREL DE L’ÉCOLE
par Vanessa Vindreau

Sans critiquer la manière dont la ratification du nouveau Traité de Lisbonne va être effectuée par les parlements des 27 Etats membres de l’Union européenne, il est encore tôt pour voir comment l’idée de citoyenneté européenne peut être définie et peut s’appliquer. Le modèle politique européen manque pour l’instant de symbolique et d’ambition politique. Or les exigences européennes provenant du processus de Lisbonne exercent depuis 2000 une pression très élevée sur les systèmes nationaux d’éducation et de formation pour créer le citoyen européen de demain. Ce dernier est celui qui sera capable de relever les défis posés par la mondialisation et ceux inhérents à une nouvelle économie fondée sur la connaissance . Ainsi la citoyenneté européenne ne dépendrait pas de l’obtention de droits politiques, sociaux et culturels permettant de participer à un territoire européen encore mal appréhendé (selon qu’on le considère d’après la culture, la géographie ou la politique) ou à une société hétérogène mais davantage de la capacité des individus à y participer. (…)

NOUVELLES CITOYENNETÉS
par Vanessa Vindreau

A l’heure où les difficiles négociations entre les représentants politiques belges menacent la stabilité du pays voire de l’Europe , les citoyens semblent bien démunis pour revendiquer leur vision pacifique et participer à l’évolution de la situation. L’absence de moyens légaux alternatifs pouvant dégeler la situation place la population dans un état d’attente interminable et dans un insupportable sentiment d’immobilisme. Cependant on voit apparaître de nombreuses initiatives spontanées de citoyens, d’habitants (pétition et marche pour l’unité, conférence improvisée, distribution et exposition de drapeaux), souhaitant faire entendre leur voix et rappeler à leurs dirigeants le fondement pacifique qui ont animé leur vote de juin dernier . (…) Ces mouvements peuvent être perçus comme autant de stratégies collectives imaginées pour répondre à certains besoins non solutionnés par les pouvoirs publics. Quelles sont donc leurs conditions de naissance, leurs caractéristiques et leurs significations à l’heure d’aujourd’hui ? Que reflètent ces mouvements d’expression circonstanciés ? Traduisent-ils de nouvelles manières de participer à la chose publique, d’être citoyen au XXIe siècle ? Sont-ils porteurs de valeurs nouvelles de solidarité ou reflètent-ils l’égoïsme porté par le fameux phénomène NIMBY ? (…)

ARTEMIS, « ETUDE EXPLORATOIRE CONCERNANT L’ACCÈS DE FEMMES À DES FONCTIONS DE GESTION ET DE DÉCISION DANS LE SECTEUR CULTUREL » :
Méthodologie et hypothèses de travail
par François Xavier Lefebvre

Cette analyse présente la méthodologie initiée par les partenaires dans le cadre du projet Artémis. L’objectif n’est en rien de présenter un modèle, une recette clé-sur-porte, mais de montrer les opportunités offertes par des programmes de soutien européens à la mise en place de projets influençant le développement de politiques aux effets concrètement liés aux concepts de citoyenneté, de démocratie culturelle ou d’éducation permanente. (…)

LES PROJETS CULTURELS BRUXELLOIS FACE AU FONDS SOCIAL EUROPÉEN
par Frédéric Jacquemin

Bruxelles se caractérise par une offre culturelle riche et variée, résultat de la diversité de sa population. Le secteur des arts et du patrimoine est dès lors reconnu comme un atout majeur pour le développement économique et social de la Région bruxelloise. Le document de programmation opérationnelle du Fonds social européen (« Compétitivité régionale et emploi » – Troïka Wallonie-Bruxelles) mentionne les différents effets multiplicateurs que le secteur culturel peut ou pourrait avoir sur les plans économique, social et éducatif à Bruxelles. Toutefois, s’il produit des retombées positives, il présente également certains freins qui en limitent l’exploitation optimale. Dans le document de programmation opérationnelle, nous avons relevé trois facteurs de compétitivité pouvant être mis avant : le renforcement de l’attractivité de la zone, la croissance du capital humain et l’augmentation du potentiel d’innovation. Ces trois paramètres ont guidé notre analyse contextuelle. (…)

INDUSTRIES CULTURELLES, COOPÉRATION AU DÉVELOPPEMENT ET FORMATION
par Frédéric Jacquemin

L’évolution constante qui caractérise les « industries créatives » en fait un champ particulièrement complexe à appréhender. La définition des « industries créatives » varie selon les pays et les cultures et sa circonscription à des pratiques professionnelles déterminées reste un sujet de débats. Par ailleurs, on observe que plusieurs termes employés pour décrire ce domaine d’activité se bousculent dans la littérature : on parle d’industries « créatives », d’industries « culturelles » ou encore de la « production immatérielle ». (…)

FORMATION À LA GESTION DE PROJETS DE COOPÉRATION CULTURELLE – MÉTHODOLOGIES INNOVATRICES ET OUTILS PÉDAGOGIQUES
Le Diplôme Européen, une étude de cas
par Michel Guerin

La Fondation Hicter finalise le projet Vania dans le cadre du programme Leonardo da Vinci. Vania part de la constatation que, dans une Europe en rapide évolution, le nombre et la proportion de projets de coopération culturelle est en augmentation constante. Des études récentes, notamment réalisées par l’Union européenne, confirment par ailleurs, le fait que le secteur culturel est non seulement un producteur de sens mais également un créateur significatif d’emplois. Il est donc grand temps de s’intéresser à ce secteur spécifique et lorsqu’on le fait, on est très vite amené à constater que peu d’opérateurs culturels européens possèdent les capacités et compétences pour lancer et gérer ce type de projet complexe. La FMH, avec ses partenaires : International Intelligence on Culture (Londres), Cupore (Helsinki) et Evremathia (Athènes), ont analysé le secteur de la formation à la gestion de projets de coopération culturelle. Les résultats de ces recherches seront publiés dans les mois à venir. Une des formations innovantes sur la pan méthodologique et qui donne des résultats intéressants du point de vue des capacités et compétences acquises est, dans ce cadre, le Diplôme européen de la Fondation, présenté ci-dessous. (…)

EUROPE INTERACTIVE – CULTURE : UNE CLÉ POUR UN DÉVELOPPEMENT CRÉATIF DE L’EUROPE
par Raymond Weber

Quand, il y a 50 ans, 6 pays européens ont signé les Traités de Rome, le mot de « culture » n’y apparaissait pas. (…) Ce n’est qu’au milieu des années 1970 qu’une « action culturelle » a commencé à se développer au sein de la Communauté européenne. Et c’est seulement par le Traité de Maastricht, en 1992, que la future Union européenne s’est donné les bases légales pour une action et des programmes culturels, par l’inclusion de l’article 128 (aujourd’hui article 151 TTC). Si cet article a permis l’adoption de différents programmes culturels (d’abord Kaléidoscope, Ariane et Raphaël, ensuite Culture 2000, aujourd’hui Programme Culture), il n’a pas permis la mise en place d’une vraie politique culturelle européenne, structurante, notamment à cause de trois raisons. (…) Ce qui semble nouveau, en tout cas au niveau de la Commission, c’est une prise de conscience que certains objectifs que s’est fixé l’UE sont difficilement atteignables sans intégrer plus systématiquement la dimension culturelle dans certaines politiques de l’Union : je pense, notamment, à la stratégie de Lisbonne, à la coopération au développement, à la politique extérieure, aux politiques de développement durable. (…)

UN CADRE GLOBAL D’ACTION POUR LE DÉVELOPPEMENT D’UNE POLITIQUE CULTURELLE TRANSFRONTALIÈRE
par François Xavier Lefebvre

L’analyse précédente faisait état d’un diagnostic sur le développement culturel de la région transfrontalière France-Wallonie-Flandre. Il propose des recommandations pour un cadre général d’action culturelle transfrontalière basé sur des mécanismes de gouvernance et d’incitation. Hors d’un cadre global, tout outil visant à favoriser des coopérations culturelles transfrontalières resterait inopérant. (…)

VERS DES OUTILS DE CONCERTATION CONTINUE SUR LES POLITIQUES CULTURELLES EURORÉGIONALES
par François Xavier Lefebvre

Depuis plusieurs années, le projet européen Lead encadre par des formations, des rencontres et des outils d’information, la démarche des opérateurs culturels de la région transfrontalière France-Wallonie-Flandre. L’optique des nouvelles programmations européennes 2007-2013 fait désormais apparaître la nécessité de mettre à disposition de ces acteurs, des services d’ingénierie culturelle. Les partenaires de Lead cherchent à structurer ces services autour d’une plateforme eurorégionale dont la mise en œuvre a fait l’objet d’une étude confiée au Relais-Culture-Europe (RCE) de Paris. Cette analyse reprend les tendances principales dégagées par le RCE autour de 3 pôles : les territoires, les opérateurs et les projets. Elle présente également les principaux objectifs pour le développement de la coopération culturelle transfrontalière, qui pourraient être suivis d’une politique culturelle concertée au niveau de l’eurorégion. (…)

LA CULTURE EN TANT QUE RESSOURCE DE DÉVELOPPEMENT URBAIN
par Milena Dragisevic-Sesic

La principale question de recherche est comment lier la stratégie de développement urbain et la stratégie de développement culturel à un moment de changement rapide, quand l’intensification des influences culturelles globales sur les changements de valeurs et les traditions culturelles locales soulève l’importance des services et abandonne la logique de production et de fabrication. (…)