Analyses 2015
- Culture et Développement. Vers un état des lieux après l’adoption de l’Agenda de Développement Durable 2030
- La cohésion sociale à Bruxelles : vivre ensemble et mixité sociale. Pistes de réflexion à l’échelle locale, le Parc des Muses à Molenbeek.
- Rôle de l’apprentissage de la démarche scientifique dans le développement des capacités d’innovation et de créativité des enfants
- Un plan culturel pour Bruxelles
1/2 Historique et Analyse - Un plan culturel pour Bruxelles
2/2 Etat des lieux et perspectives - Protestations publiques contre l’Art et la Culture : Facteurs d’émergence
- Médiation interculturelle : paramètres et critères
Evaluer la réussite du travail - Le secteur civil et son rôle dans la vie culturelle des Balkans
Trois secteurs pour un développement culturel - Management stratégique et projets interculturels
Approche stratégique de développement des organisations non-gouvernementales - Perspectives interculturelles critiques sur la place de l’éducation en Europe
2/2 La place de l’activisme culturel et artistique - Perspectives interculturelles critiques sur la place de l’éducation en Europe
1/2 La place des différences, des diversités dans l’éducation - Pourquoi faut-il une collaboration culturelle internationale ?
1/2 Motivations complexes - Pourquoi faut-il une collaboration culturelle internationale ?
2/2 A la recherche de la singularité - Les enjeux de l’éducation et de la culture aujourd’hui
1/2 Transmission et héritage - Les enjeux de l’éducation et de la culture aujourd’hui
2/2 Education à la citoyenneté démocratique et expérience esthétique
CULTURE ET DÉVELOPPEMENT. VERS UN ÉTAT DES LIEUX APRÈS L’ADOPTION DE L’AGENDA DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2030
Par Raymond Weber, Président de l’Association Marcel Hicter pour la Démocratie Culturelle
L’année 2015 a été une année riche pour le développement (durable). Non seulement l’Union Européenne en a fait une « Année européenne pour le Développement », autour des thématiques : « notre monde, notre dignité, notre avenir », mais il y a eu aussi trois rendez-vous extrêmement importants au niveau mondial.
LA COHÉSION SOCIALE À BRUXELLES : VIVRE ENSEMBLE ET MIXITÉ SOCIALE. PISTES DE RÉFLEXION À L’ÉCHELLE LOCALE, LE PARC DES MUSES À MOLENBEEK.
Par Brigitte Spineux, chargée de mission, Association Marcel Hicter
Depuis les années 2000, le principe de mixité sociale est devenu un mot d’ordre de l’action publique urbaine en Europe et notamment à Bruxelles . Il est présenté comme une « réponse » au déficit de cohésion sociale et bien souvent évoqué comme « remède » aux maux de la société urbaine.
RÔLE DE L’APPRENTISSAGE DE LA DÉMARCHE SCIENTIFIQUE DANS LE DÉVELOPPEMENT DES CAPACITÉS D’INNOVATION ET DE CRÉATIVITÉ DES ENFANTS
Par Brigitte Spineux, chargée de mission, Association Marcel Hicter
Suite au développement des sciences cognitives, un nouveau paradigme a vu le jour, la société de la connaissance. Les enjeux sociétaux qu’elle représente rendent cruciale le développement de la capacité d’innovation et de créativité. Un tel objectif ne peut se concevoir sans la mise en place d’une politique visant à augmenter de manière drastique la culture scientifique, le potentiel de création de nouveaux savoirs et d’utilisation de ces savoirs. Il est donc primordial, dans ce cadre, de former des jeunes aux sciences. Hélas, les résultats obtenus par la Belgique francophone aux tests PISA récents en mathématique et en science ne peuvent pas être qualifiés de « brillants ».
UN PLAN CULTUREL POUR BRUXELLES
1/2 Historique et Analyse
Par Brigitte Spineux, chargée de mission, Association Marcel Hicter
Le 4 octobre 2013, Rachid Madrane, Ministre de la Culture de la Commission communautaire française (Cocof), lançait le Plan Culturel pour Bruxelles.
Le Plan a été élaboré sur base des éléments suivants :
-Le Plan Culturel proposé par le réseau des Arts de Bruxelles (RAB/BKO) en 2009
-Les auditions et recommandations du Parlement francophone bruxellois
– Les travaux des Assises pour le développement territorial de la Culture à Bruxelles en 2011
-Le chapitre « Promouvoir l’identité culturelle de Bruxelles » du projet de Plan Régional de Développement Durable (PRDD)
-Le rapport final du Pool universitaire ULB/Saint-Louis qui a élaboré la proposition de Plan Culturel sur base des documents disponibles et d’entretiens avec des opérateurs
UN PLAN CULTUREL POUR BRUXELLES
2/2 Etat des lieux et perspectives
Par Brigitte Spineux, chargée de mission, Association Marcel Hicter
Lors du lancement du Plan Culturel pour Bruxelles en octobre 2013, la presse a essentiellement retenu l’objectif du Ministre Rachid Madrane, de présenter la candidature de Bruxelles comme capitale culturelle en 2020. C’est d’ailleurs le seul élément se référant à une date. Il est à regretter qu’un plan d’une telle importance pour notre capitale ne bénéficie d’aucun planning et, par là même, d’aucune procédure d’auto-évaluation en cours de processus. Deux ans après l’annonce du Plan, nous nous sommes intéressés à l’état d’avancement de sa mise en œuvre.
PROTESTATIONS PUBLIQUES CONTRE L’ART ET LA CULTURE : FACTEURS D’ÉMERGENCE
Par Kim Oosterlinck, membre du Conseil d’Administration de l’Association Marcel Hicter
De manière régulière la presse relaie l’opposition qui peut naître lors de la présentation au public de certaines manifestations artistiques. En moins d’un an deux œuvres d’art ont ainsi largement été décriées en France. A l’automne 2014, l’œuvre de Paul MacCarthy exposée Place Vendôme et présentée par l’artiste comme un arbre a été attaquée par une partie non-négligeable du public qui y voyait sex-toy géant de couleur verte. La presse internationale a repris l’information qui a donc été largement diffusée . Plus récemment, l’œuvre d’Anish Kapoor, Dirty Corner, a aussi créé la polémique dans le cadre de son exposition dans les jardins de Versailles. La connotation sexuelle de l’œuvre, dénommée par certains le « vagin de la reine », explique certainement en partie l’opposition que sa présentation a pu générer . La capacité de ses œuvres à susciter l’opposition fut elle qu’elles furent toutes les deux vandalisées.
MÉDIATION INTERCULTURELLE : PARAMÈTRES ET CRITÈRES
Evaluer la réussite du travail
Par Milena Dragicevic-Sesic, collaboratrice du Diplôme Européen de l’Association Marcel Hicter
Les activités d’organisations non gouvernementales actives dans un milieu interculturel visent à atteindre comme résultat : le développement d’une communauté ouverte et tolérante, une communauté de dialogue et de compréhension. Un tel objectif ne s’atteint pas à court terme. C’est pourquoi les membres de ces organisations doivent établir un plan d’actions et un programme à long terme qui nécessite d’être évaluer chaque année en termes de niveaux de réalisation (management by objectives). Ils doivent estimer jusqu’à quel point les sous-objectifs ont été atteints. Sans ce processus, il ne peut exister aucun développement cohérent des actions entreprises.
LE SECTEUR CIVIL ET SON RÔLE DANS LA VIE CULTURELLE DES BALKANS
Trois secteurs pour un développement culturel
Par Milena Dragicevic-Sesic, collaboratrice du Diplôme Européen de l’Association Marcel Hicter
Pratiquement toutes les sociétés occidentales possèdent trois secteurs bien développés qui coopèrent les uns avec les autres. Chacun d’eux établit, soutient et exécute des tâches sociales différentes. Les pays d’ex-Yougoslavie, qui ont connu durant les années nonante la guerre et ses destructions, ont vu l’effondrement de leur secteur public, de leur économie et de leur secteur tertiaire ou civil qui a connu d’énormes changements et une restructuration complète.
MANAGEMENT STRATÉGIQUE ET PROJETS INTERCULTURELS
Approche stratégique de développement des organisations non-gouvernementales
Par Milena Dragicevic-Sesic, collaboratrice du Diplôme Européen de l’Association Marcel Hicter
L’introduction du management dans le travail des organisations non gouvernementales culturelles, est nécessaire, de nos jours, pour assurer une reconnaissance publique, une continuité, une activité économique et effective, dans le domaine culturel mais aussi étendue à tout le secteur de la société civile.
PERSPECTIVES INTERCULTURELLES CRITIQUES SUR LA PLACE DE L’ÉDUCATION EN EUROPE
1/2 La place des différences, des diversités dans l’éducation
Par Ljiljana Simic, formatrice interculturelle et collaboratrice de l’Association Marcel Hicter
Ces vingt dernières années, divers aspects de l’éducation semblent avoir affecté la vie des citoyens européens. L’Union européenne a dès lors approuvé en 2007 un « Agenda européen de la culture à l’ère de la mondialisation » qui constitue sans doute la première stratégie en matière de culture. Cet agenda porte essentiellement sur trois domaines : le dialogue interculturel, la culture en tant que catalyseur de la créativité et la culture intégrée aux relations internationales. Elle donne une place importante à la culture.
Pour comprendre ces trois domaines importants, l’analyse qui suit décrit un contexte plus large dans lequel ils s’inscrivent en se concentrant sur leurs aspects interculturels.
PERSPECTIVES INTERCULTURELLES CRITIQUES SUR LA PLACE DE L’ÉDUCATION EN EUROPE
2/2 La place de l’activisme culturel et artistique
Par Ljiljana Simic, formatrice interculturelle et collaboratrice de l’Association Marcel Hicter
Les expressions à la mode telles que « dialogue interculturel », « action positive » ainsi que « gestion de l’intégration et de la diversité » indiquent des tentatives structurelles afin de distinguer la productivité tolérée par la société de celle qui ne le sont pas. Les expressions qui s’intègrent dans les standards définis par de tels programmes, directives ou lois, que ce soit délibérément ou non, respectent à différents degrés les conditions d’exploitation de l’économie de marché en fonction de leur niveau d’intégration. Au contraire, celles qui ne s’intègrent pas subissent différentes formes de marginalisation ou d’exclusion.
POURQUOI FAUT-IL UNE COLLABORATION CULTURELLE INTERNATIONALE ?
1/2 Motivations complexes
Par Dragan Klaic, collaborateur du Diplôme Européen et de l’Association Marcel Hicter
Si on interrogeait des artistes ou des opérateurs culturels sur les raisons qui les poussent à travailler à un niveau international et à rechercher des partenariats internationaux, ils ne mentionneraient probablement pas la célébrité et l’argent en premier lieu. En revanche, ils énumèreraient fort probablement un grand nombre de motivations complexes et d’un tout autre ordre. Celles-ci sont encore plus variées lorsque les autorités publiques et les fondations privées expriment pourquoi elles soutiennent la coopération transfrontalière.
POURQUOI FAUT-IL UNE COLLABORATION CULTURELLE INTERNATIONALE ?
2/2 A la recherche de la singularité
Par Dragan Klaic, collaborateur du Diplôme Européen et de l’Association Marcel Hicter
Les autorités publiques des villes et des régions européennes participent de plus en plus activement à la coopération culturelle internationale, apparaissant comme des initiateurs, des facilitateurs, des opérateurs et, le plus souvent, comme des financiers. Elles se perçoivent de plus en plus comme des opérateurs autonomes sur la sphère internationale et considèrent leur rôle comme une extension de leur stratégie en matière de politique culturelle et de développement, combinée à un éventail d’intérêts et d’objectifs politiques, sociaux et économiques.
LES ENJEUX DE L’ÉDUCATION ET DE LA CULTURE AUJOURD’HUI
1/2 Transmission et héritage
Par Alain KERLAN, Professeur émérite Lyon 2 et collaborateur de l’Association Marcel Hicter
L’art et la culture renvoient à l’histoire de nos civilisations et à leur développement. Ce sont aussi de formidables outils pour appréhender et décrypter la complexité de nos sociétés et pour mieux comprendre la diversité humaine.
LES ENJEUX DE L’ÉDUCATION ET DE LA CULTURE AUJOURD’HUI
2/2 Education à la citoyenneté démocratique et expérience esthétique
Par Alain Kerlan, Professeur émérite Lyon 2 et collaborateur de l’Association Marcel Hicter
Le Conseil de l’Europe a fait de l’éducation à la citoyenneté démocratique l’un de ses objectifs principaux. Dans un contexte de crise et de chômage des jeunes, comment concilier le rôle de la culture à l’école avec la place prépondérante que prennent les compétences directement utiles pour l’emploi ?